8h du mat j’ai des frissons, je claque des dents et même si je monte le son,
ça ne va pas faire grimper le thermomètre.Météo France nous annonce un petit 1° pour la matinée et de possibles chutes de neige,
pourtant quatre courageux (inconscients?) ont décidé d’y aller quand même.
ça ne va pas faire grimper le thermomètre.Météo France nous annonce un petit 1° pour la matinée et de possibles chutes de neige,
pourtant quatre courageux (inconscients?) ont décidé d’y aller quand même.
Au local tel un fantôme sorti des profondeurs de la nuit glaciale,
Gilles encore convalescent de son poignet fracturé, fait une apparition.
Gilles encore convalescent de son poignet fracturé, fait une apparition.
-« Vous allez rouler? Vous êtes malades »
-« Tu viens avec nous. »
-« Nan t’es fou »
On ajuste les selles, on gonfle les pneus et quelques flocons de neige commencent à tomber.
Aucun de nous n’ose renoncer, alors on prend la route direction Longchamp.
Sur le pont qui enjambe la Seine, le vent nous balance une gifle bien ajustée,
bienvenue dans le congélateur.
Là une référence littéraire pas du tout réconfortante me traverse l’esprit : « construire un feu » de Jack London.
Arrivé à Longchamp il y a quelques irréductibles mais c’est pas la foule des grands jours loin de là.
Hugo, Romain et les deux Olivier (s) dont l’un venait de Nice,
on fera une dizaine de tours et l’un des tandems montera jusqu’à 47 km en pointe,
pas par choix mais par nécessité;
dès qu’on relâchait la pression, les extrémités de nos membres nous rappelant vite
que l’hypothermie n’existe pas que dans les nouvelles de Jack London.
Rédacteur : Olivier D.